Rohinton Mistry – L’Equilibre du monde

Inde

©Getty

En plein cœur de l’Inde de 1975 et de ses 623 millions d’habitants séparés les barrières de leur caste, Maneck, jeune homme envoyé à l’université par ses parents inquiets de la mondialisation qui s’invite jusqu’au creux de leurs montagnes, n’aurait jamais dû croiser Ishvar et Omprakash, deux Intouchables. Om, le neveu, et Ishvar, son oncle. Deux Intouchables qui étaient destinés à travailler le cuir, dans la puanteur des tanneries, et dont l’interdiction d’un métier plus noble était absolue. Mais des années auparavant, Ishvar a refusé cette destinée, au péril de sa vie et de celle de ses proches, et désormais, c’est le métier de tailleur qu’il exerce, avec son neveu. Tailleurs pour Dina Dalal, qui, pour échapper à l’emprise de son frère et conserver un peu de son indépendance, loue une chambre à Maneck et fait travailler Om et Ishvar chez elle, dans son atelier.

Mais l’équilibre est extrêmement fragile pour notre quatuor, victime directe de l’autoritarisme du terrifiant système politique en place. Avec l’instauration de l’état d’urgence, le chemin déjà compliqué de notre quatuor devient un champ de mines. Rafles violentes pour rameuter les foules lors des discours du Premier ministre, pour fournir de la main d’œuvre gratuite, ou pour des campagnes de stérilisation forcée, Dina, Maneck, Om et Ishvar sont plus d’une fois séparés de force. Maltraités, torturés. Mais ils se retrouvent toujours et remontent la pente ensemble. Toujours, ou presque.

On ne pense pas un quart de seconde à un happy end à l’eau de rose. Le récit est dur, le lecteur aussi peu épargné que ses personnages. Ce roman est pourtant passionnant et d’une richesse incroyable. Il explore les rapports humains, la méfiance et le poids des castes, dont les barbelés invisibles empêchent les relations humaines et sociales. La force aussi d’une amitié construite en dépit des interdictions, la douleur de l’injustice, son poids sourd qui ronge les personnages, autant que nous lecteur.

J.S

Rohinton Mistry, L’Equilibre du monde, aux éditions du Livre de Poche, 883 pages

Elizabeth Jane Howard – Etés anglais

Etés anglais

Juillet 1937, Home Place, en plein cœur du Sussex, dans la chaleur d’un été anglais. Cet été-là, comme les précédents, la Duche mène à la baguette jardiniers, femmes de chambre, cuisinières pour que tout soit parfait pour l’arrivée de ses trois fils, Hugh, Edward, et Rupert Cazalet, de leurs épouses, enfants et gouvernantes qui font le déplacement depuis Londres. Hugh et Edward sont dans les affaires, les mêmes que celles du Brig, leur père. Une entreprise qu’ils font tourner à coups de déjeuners et de visite dans les clubs. Avec Sybil, Hugh a deux et bientôt trois enfants ; comme Edward d’ailleurs, qui a deux filles et un garçon avec Viola. Rupert a lui perdu sa première épouse, avec qui il a eu Clary et Neville. Et c’est désormais avec la très belle mais si peu maternelle Zoë qu’il passe sa vie. Une jeune femme qui souhaiterait tant que son mari artiste et rêveur rejoigne lui aussi l’entreprise familiale.

Quand tout ce beau monde se retrouve lors des vacances d’été à Home Place, l’agitation est à son comble. Chagrins, réconciliations, secrets, amitiés, jalousies, chamailleries, ce sont finalement ces mêmes sentiments qui rythment les journées des enfants et celles des adultes. Aux préoccupations des uns font échos celles des autres et au machisme des hommes répond leur incapacité à maîtriser ce qui leur échappe. L’incertitude et l’arrivée d’une nouvelle guerre est dans tous les esprits et entre deux pique-niques, les Cazalet commencent déjà à compter les provisions, masques à gaz et lits de camp. L’atmosphère s’alourdit à Home Place et derrière l’agitation ambiante, les incessants commérages et babillages, on sent déjà l’odeur de la poudre.

Une saga british dans laquelle j’ai eu un peu de mal à entrer, les personnages sont nombreux, et l’histoire assez plate. J’ai cependant évidemment adoré la causticité et l’ambiance de ces étés à Home Place, et lirai avec plaisir les tomes suivants.

J.S

Elizabeth Jane Howard, Etés anglais – La saga des Cazalet I, aux éditions de la Table ronde, 557 pages

Nickolas Butler – Retour à Little Wing

wisconsin-1809870_960_720Little Wing est un bled perdu dans l’immensité de l’Amérique, au milieu du Wisconsin. Un endroit où il n’y a à peu près rien, où tout le monde se connaît. Vous savez, ces endroits que l’on a hâte de quitter à l’adolescence, et qui sont pourtant ceux vers lesquels on se retourne sans cesse. Ceux auxquels on pense avec la nostalgie des jeunes années et des meilleurs souvenirs. Lee, Kip, Ronny et Hank sont quatre amis d’enfance, qui ont pris des chemins différents et que la vie a éloignés. Fermier, rock star, courtier, champion de rodéo. Marié, divorcé, en couple, célibataire. Ils n’ont plus que leurs souvenirs d’enfance en commun, et Little Wing. Little Wing qui les rassemble pour les moments heureux des vies de chacun ; Little Wing où ils retournent quand ils en perdent le contrôlent. Ils sont quatre, liés par une indéfectible amitié, qui se détestent parfois, se disputent souvent, s’oublient quelques mois, mais se retrouvent toujours.

« Quand je n’avais nulle part d’autre où aller, je revenais ici. Quand je n’avais rien, je revenais ici. Je revenais ici et je créais quelque chose à partir de rien. Je pouvais vivre pour trois fois rien ; il n’y avait rien où dépenser de l’argent, personne à impressionner. Les gens d’ici s’intéressent uniquement à ta conscience professionnelle, ton amabilité et tes compétences. J’étais revenu ici et j’y avais trouvé ma voix, comme un truc qui serait tombé de ma poche, comme un souvenir depuis longtemps oublié. Et chaque fois que je revenais, j’étais entouré de gens qui m’aimaient, qui tenaient à moi, qui me protégeaient sous une espèce de cloche de tendresse. C’est ici que j’entends tout : le monde qui palpite différemment, le silence qui raisonne comme un accord joué il y a une éternité, la musique dans les trembles, les sapins, les chênes et même les champs de maïs desséchés. »

Dans une Amérique rurale et parfois rude, où les hivers sont longs et le froid glacial, Retour à Little Wing est une ode à l’amitié juste et sincère. Jamais dans le pathos ni le too much, les mots racontent avec justesse ce lien si fragile parfois et pourtant incroyablement fort.

J.S

Nickolas Butler, Retour à Little Wing, aux éditions Autrement, 445 pages

Pierre Lemaitre – Miroir de nos peines

bolingbrook-united-states-white-usa

Elle n’était qu’une petite fille d’une dizaine d’années dans Au revoir là-haut et se souvient pourtant comme si c’était hier d’Edouard Péricourt, à qui la guerre avait arraché la moitié du visage, et de son ami Albert Maillard. Les deux compagnons d’armes avaient trouvé refuge dans l’appentis de la maison parisienne de Jeanne Belmont, la mère de Louise. Des années plus tard, alors que la Der des Ders est encore un souvenir traumatisant et omniprésent, grondent déjà les prémices de la Seconde Guerre mondiale. Louise Belmont vit désormais seule dans la maison de sa mère, morte quelques années plus tôt, dans un mutisme assourdissant témoin d’une plaie toujours béante chez Jeanne.

Comme souvent avec Pierre Lemaitre, l’histoire s’ouvre sur un cataclysme : le suicide, sous les yeux de Louise, du docteur Thirion. Une déflagration qui marque pour Louise le début de la quête éperdue d’un secret que sa mère a emporté dans sa tombe. Alors que le nazisme monte, marquant du sceau de la terreur les plus sombres années de l’histoire de notre pays, que les bombes tombent au hasard, décimant les familles, tuant aveuglément hommes, femmes et enfants ; alors qu’elle se réveille chaque jour en espérant que ce matin ne sera pas son dernier ni celui de ses proches, Louise découvre, en même temps qu’une correspondance de sa mère avec le seul homme qu’elle a vraiment aimé, la souffrance de cette femme muette à qui on a arraché le nouveau-né. Gabriel et Raoul, que tout oppose et que les camps militaires rapprochent, vivent eux l’horreur des combats en même temps que le début d’une indéfectible amitié, Désiré Migault l’adrénaline du mensonge, et M. Jules celle du devoir. Ils sont tous mû par leur destin, que la tragédie de la guerre va rapprocher.

J’avais adoré Au revoir là-haut. J’ai toujours l’impression d’être passée à côté de Couleurs de l’incendie. Mais comme j’ai été contente de revoir Louise dans Miroir de nos peines ! J’ai retrouvé tout ce que j’avais tant aimé dans le premier tome : l’intenable suspens, l’humour caustique, la tragique réalité de la toile de fond historique, et la consistance et l’humanité de chacun des personnages, que je quitte déjà avec une certaine nostalgie.

J.S

Pierre Lemaitre, Miroir de nos peines, aux éditions Albin Michel, 530 pages

Alexis Michalik – Loin

PIXNIO-1742987-4469x3352

Ce ne devait être qu’un week-end, à enchaîner les pintes dans un pub londonien avec son ami de toujours Laurent. Ce devait être un banal week-end entre amis, à refaire le monde, parler filles et boulot, à philosopher sur la vie, et sur l’avenir. Jamais ils n’auraient pu prévoir que ce matin-là, ils partaient en fait pour un tour du monde de plusieurs mois, à la recherche du père disparu d’Antoine. Il y a plus de vingt ans, alors qu’ils n’étaient que de jeunes enfants, Charles, le père d’Antoine et Anna, s’est volatilisé du jour au lendemain, pour ne jamais revenir, et n’a depuis, plus donné le moindre signe de vie. Les années ont passé, les vies se sont construites, reconstruites, hantées par l’absence, par cette disparition brutale et soudaine, et par cette envie de comprendre. Alors, quand des années et des années plus tard, un peu par hasard, l’occasion se présente, l’occasion d’enfin savoir et de retrouver cette pièce du puzzle qui manque à sa vie, Antoine n’hésite pas. Quitte à tout perdre, et à risquer sa vie. Ils n’étaient partis que pour un week-end, et ensemble, ils vont faire le tour du monde, de Berlin à Gavar, de Budapest à Istanbul, de Gürpinar à Tsaritsyne, de Noradouz à Hyderabad.

Pendant plus de 600 pages, nous sommes tenus en haleine par cette aventure dont on ne compte plus les rebonds. Les ficelles sont parfois un peu grosses, mais peu importe finalement. C’est une aventure comme Alexis Michalik les écrit si bien, la quête d’un passé familial, avec son lot d’imprévus, d’improbabilités, de déconvenues et d’heureux hasards.

J.S

Alexis Michalik, Loin, aux éditions Albin Michel, 644 pages

Françoise Sagan – Les quatre coins du coeur

Château_de_Civray-de-Touraine

Ludovic est un miraculé. Quasiment déclaré mort et presque enterré par sa femme Marie-Laure Crawley suite à un très grave accident de voiture, le jeune homme déjoue les pronostics de son entourage par sa guérison aussi peu attendue qu’espérée. C’est donc de retour parfaitement guéri dans la demeure au style improbable de son père Henri Cresson – style improbable dû au mélange des genres convoités par ses précédentes conquêtes – que Ludovic découvre avec un recul certainement imputable à sa simplicité d’esprit que sa femme ne l’aime plus. Navré de le voir dans cette situation, Henri Cresson décide de prendre le destin de son fils en main et de l’accompagner se divertir chez Mme Hamel et ses filles de joie. Un plan parfaitement orchestré, mais bousculé par l’arrivée de la belle et sensuelle Fanny Crawley, qui fait battre le cœur de son gendre Ludovic, autant que celui d’Henri Cresson.

Peut-être est-ce parce que je l’ai ouvert avec un a priori, parce qu’ayant tenté de faire abstraction de la sévère critique, je n’ai cependant pu l’ignorer, ou peut-être simplement parce que ce n’est pas pour rien qu’il était resté inachevé, je n’ai pas retrouvé dans ce roman post mortem de Françoise Sagan ce qui fait le sel de son œuvre : la finesse et la consistance des personnages, la pertinence des situations, le piquant de la passion, tout ce qui, conjugué à la parfaite maîtrise des mots et de la musicalité littéraire, constitue le génie de Sagan.

J.S

Françoise Sagan, Les quatre coins du cœur, aux éditions Plon, 202 pages

Helene Hanff – 84, Charing Cross Road

books-768426_1920

84, Charing Cross Road nous plonge dans plus de vingt ans d’une amitié épistolaire entre Helene Hanff, écrivain new-yorkaise éperdument amoureuse de littérature, et une petite librairie londonienne, Marks & Co. Tout commence en octobre 1949, quand fatiguée de constater qu’aucune librairie de New-York n’est capable d’assouvir son insatiable soif de littérature, Helene Hanff écrit à Marks & Co, pour savoir s’ils accepteraient de lui envoyer trois essais de Hazlitt, un de Stevenson, et quelques autres de Leigh Hunt.

« Vous trouverez ci-joint la liste de mes « problèmes » les plus urgents. Si vous avez des exemplaires d’occasion en bon état des ouvrages figurant sur la liste, à moins de 5 dollars pièce, pourriez-vous avoir la bonté de considérer la présente comme une commande et me les faire parvenir ? »

Une demande innocente, qui marque le début d’une grande, longue et belle histoire d’amitié entre une américaine passionnée et un libraire londonien, Franck Doel, qu’un océan sépare, que l’amour des lettres rassemble, et que la mort interrompt, à tout jamais.

J’ai lu avec beaucoup de plaisir cette correspondance pleine d’humour, de gentillesse, et du charme désuet des échanges épistolaires que l’on ne connaît plus. Aussi drôle qu’intelligent, on ne peut qu’être touchés par ce coup de foudre amical – amoureux peut-être – de deux passionnés qui n’auront jamais l’occasion de se rencontrer.

J.S

Helene Hanff, 84, Charing Cross Road, aux éditions Autrement, 216 pages

Bruno Pedretti – Charlotte, la jeune fille et la mort

Charlotte_S

Née dans une famille aisée de la communauté juive berlinoise en 1917, d’un père médecin et professeur d’université et d’une mère musicienne, Charlotte Salomon porte déjà, ne serait-ce que par son prénom, les stigmates d’un lourd passé familial. Charlotte était sa tante, la sœur de sa mère Franziska, qui s’est suicidée. Qui s’est suicidée comme Franziska d’ailleurs, quelques années plus tard, quand Charlotte n’est encore qu’une enfant.

Dès le début, la vie n’épargne donc rien à Charlotte Salomon, passionnée, comme ses parents, d’arts, de musique et de peinture surtout. Evoluant dans le cercle restreint des intellectuels amateurs d’arts, le répit ne sera que de courte durée pour Charlotte. Bientôt, Hitler arrive au pouvoir, le nazisme monte, les violences se multiplient. Face à cette réalité qu’il a pourtant longtemps voulu épargner à Charlotte, Albert Salomon demande à sa fille de fuir Berlin et d’aller retrouver ses grands-parents maternels, dans le sud de la France, à Villefranche-sur-Mer, près de Nice.

Séparée par la mort de sa mère, par les persécutions nazies de son père, la peinture est désormais l’unique échappatoire de Charlotte. C’est à Villefranche-sur-Mer, entourée des quelques protégés – réfugiés plutôt – qu’Ottilie Moore, une américaine voisine de ses grands-parents accueille dans sa propriété, que Charlotte Salomon peindra son œuvre autobiographique Vie ? ou Théatre ? Qu’elle connaîtra quelques moments de sérénité, de bonheur même. L’amour surtout. Mais aussi la trahison. Qu’elle sera déportée à Auschwitz. Gazée à son arrivée. Elle n’avait que 26 ans. Elle était enceinte.

C’est avec une certaine pudeur que l’auteur raconte, rend hommage plutôt, à Charlotte Salomon. S’excusant presque de romancer parfois la vie avortée de cette jeune peintre de génie, Bruno Pedretti relate, avec une plume délicate et un vocabulaire parfaitement juste, l’histoire, trop peu connue, d’une vie, d’une œuvre qui a elle heureusement survécu : Vie ? ou Théâtre ?

J.S

Bruno Pedretti, Charlotte, la jeune fille et la mort, aux éditions Robert Laffont, 202 pages

Jenny Colgan – Le Cupcake Café sous la neige

christmas-4647378_1280A l’approche de Noël, lorsque que les guirlandes habillent les rues de Londres et que la féérie transforme la ville, c’est tous les ans le même rituel au Cupcake Café d’Izzy. Une odeur de gingembre et de cannelle s’invite jusque dans la rue, incitant les passants à pousser la porte de ce café si chaleureux, pour lequel Izzy a donné tout ce qu’elle avait. Aussi, lorsqu’Austin, son petit ami, lui annonce qu’il a décroché le job de ses rêves à l’autre bout de la planète, sur l’île de Manhattan, Izzy se retrouve face à un choix cornélien.

Un petit roman mièvre dont on sait avant même de l’ouvrir qu’il se terminera sur un happy end façon comédie romantique. Une fois cela considéré, il remplit son job, et assure aux lecteurs un moment léger pendant les fêtes de fin d’année.

J.S

Jenny Colgan, Le Cupcake Café sous la neige, aux éditions Pocket, 377 pages

Angela Thirkell – Bienvenue à High Rising

Bienvenue à High Rising

Dans la campagne anglaise des années 30, quelques jours avant Noël, Laura Morland, romancière à succès, se rend dans son cottage de High Rising pour fuir l’émulation londonienne et se reposer un peu. Jeune veuve au caractère très doux, elle élève seule ses quatre fils, dont le petit dernier, Tony, obsédé par les trains, vit encore avec elle.

Comme souvent dans ces petits villages, les ragots vont bon train et occupent les esprits et les journées de leurs habitants. Depuis quelques temps, c’est le riche et un peu naïf George Knox qui est au centre des conversations. L’omniprésence de sa nouvelle secrétaire, sournoise et possessive, n’est pas du goût de tous. Comment est-elle parvenue à se rendre à ce point indispensable aux yeux de Mr Knox ? Quelles sont ses véritables intentions ? Peu appréciée des autres habitants de la vallée, tous sont déterminés à faire retrouver raison à ce pauvre George Knox. Le fil rouge d’une comédie de mœurs au cœur de la gentry anglaise, dans laquelle chaque personnage à son rôle à jouer.

Les ficelles sont très grosses, les personnages très caricaturaux, mais n’est-ce pas finalement ce que l’on recherche dans un roman de Noël british ? Une intrigue légère et un peu démodée (Bienvenue à High Rising est sorti en 1933 !) qui, quelques messes basses, manigances, petits complots et tasses de thé plus tard, sera résolue. Alors oui, l’intrigue, bien que pleine de fantaisie, peut paraître plate, les personnages fades, il y a certes beaucoup de blabla pour ne pas dire grand-chose, mais c’est cela aussi qui fait le charme de ces petites comédies.

J.S

Angela Thirkell, Bienvenue à High Rising, aux éditions 10/18, 287 pages